L’ESAD d’Orléans à la télé, à la radio et dans la presse !

Ici à la télévision ( à 8 minutes 40 secondes):

http://embedftv-a.akamaihd.net/bde4e3ed2e498359dc1571f76702eadd

Là à la radio (à 2 minutes 52 secondes):

https://itunes.apple.com/fr/podcast/journal-18h/id1041739980?i=1000411591281&mt=2

ou encore dans la République du Centre :

https://www.larep.fr/orleans/education/2018/05/17/apres-une-manifestation-lecole-superieure-dart-et-de-design-envisage-de-revoir-son-organigramme_12851478.html

(Suite à cet article trop inspiré par la présidente du Conseil d’Administration, un droit de réponse a été demandé)

Grève et rassemblement devant l’ESAD d’Orléans

Suite à la mobilisation des étudiants puis à l’appel à la grève et à une réunion avec les élues et la directrice de l’ESAD, la CGT et la CFDT ont maintenu leur action hier, 15 mai. La souffrance des personnels, dénoncées en Comité Technique et attestées par la médecine du travail, ainsi que les conditions d’enseignement ont motivé cette protestation qui témoigne des conditions difficiles régnant dans l’établissement.

Orléans suite appel

Préavis de grève et manifestation le 15 mai devant l’ESAD d’Orléans

logo FdSPLogo CFDT Interco

ESAD

PRESSION DU HAUT ! DEPRESSION DU BAS !

Au CHS-CT du 20/04/2018 (comité hygiène et sécurité et des conditions de travail), les syndicats CGT/CFDT ont saisi à nouveau les élus sur les conditions de travail subies à l’ESAD.

En effet, nous avons ré alerté sur le mal-être des personnels, demandé à nouveau à ce CHS-CT qu’une véritable enquête CHS-CT soit faite ! Un cabinet d’audit RH a été missionné par la collectivité concernant le mal-être vécu par de nombreux agents! Cela ne correspond pas à l’attente des personnels en souffrance !

Ce mal-être des équipes pédagogiques peut conduire au burn-out, à la dépression… Conséquences qui se ressentent à plusieurs niveaux et se répercutent sur le travail et le suivi des projets des étudiants.

À quand une véritable enquête CHSCT ?

Sur l’organisation du temps de travail, sur la non concertation dans l’élaboration des missions, sur l’attribution aléatoire de budgets dans certains ateliers… Tous ces points sont minimisés et entraînent un manque flagrant de formation technique pour les étudiants.

Dans cette école sont autorisés pour certains des passes droits . D’autres agents subissent des pressions, sur leurs horaires, sur leurs temps de travail, sur les budgets et les matériels nécessaires à l’exécution des cours !!!

Le prestige de cette école est prôné, à l’international, la Région et Orléans. Pour que ce projet ambitieux ne soit pas qu’une façade, il est urgent que soit réellement pris en compte par nos élus le besoin impérieux de ne plus tolérer un management déficient qui n’est pas à la hauteur d’une école d’arts et de Design !

Contre tout ce mal-être venez nous rejoindre

le 15 mai 2018 à 10 heures Manifestation/Grève devant L’ESAD

Le futur dépend de ce que nous faisons au présent.

Mahatma Gandhi

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A Monsieur Olivier CARRE

Maire de la ville d’Orléans

Place de l’Etape

45000 ORLEANS

Orléans le 26 avril 2018

Objet : Préavis de grève le 15 mai 2018

Monsieur le Maire,

Nous portons à votre connaissance que les syndicats CFDT et CGT de la ville d’Orléans Métropole déposent un préavis de grève pour tous les personnels de l’ESAD d’Orléans concernant les conditions de travail.

Nous appelons l’ensemble des agents de l’ESAD à se mobiliser en décidant la grève d’une durée d’une heure à la journée.

Recevez, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées.

Pour l’Intersyndicale CFDT et CGT

Mme PETIT / M. SAGHAAR

Copies transmises à : Mme SAUVEGRAIN, Maire adjoint au Personnel, Mme KERRIEN, Maire adjoint à la Culture, M. LANGLET, DGS, M. CHOUTET DGA RH, Mme FERKATDADJI, Direction de la culture

De la modernisation de l’enseignement artistique français

La Fonction Publique Territoriale n’est pas le monolithe que l’on croit souvent. Contrairement aux idées communément admises, les agents n’y sont pas figés dans des postes contraints par une réglementation tatillonne. Les écoles supérieures d’art (territoriales) offrent sans doute la meilleure illustration du dynamisme qui, au contraire, renouvelle chaque jour les fonctions, l’organisation collective ou les relations employeur-employé. Nous en donnons ici quelques exemples :

* Il existe dans les écoles d’art des « coordinateurs » d’options ou d’années qui sont des enseignants, généralement choisis par la direction (mais que l’on préférerait élus si ce n’était pas trop demander), dont la mission consiste à organiser les bilans, quelques réunions annuelles et parfois le déroulement des diplômes. Pour cette tâche supplémentaire, ils bénéficient en général d’une prime améliorée, appelée ISO variable.
L’ESAL de Metz innove considérablement au sujet de ces coordinateurs en les rebaptisant « managers de proximité » et en redéfinissant leurs missions.
Wikipedia nous renseigne sur cette dénomination curieuse en citant deux auteurs d’essais sur le management : « Michel Barabel et Olivier Meier donnent comme exemple de « manager de proximité » celui d’un chef de rayon des supermarchés Champion. »
La comparaison pourra en choquer certains mais l’ESAL explique plus précisément le rôle de ce « manager de proximité » dans le Guide le l’Entretien Professionnel distribué aux agents. Le rôle du « manager de proximité », est-il dit, est d’encadrer son équipe et d’assurer un rôle d’intermédiaire. Il veille à ce que les objectifs et les missions de l’école se réalisent. Il est donc le lien entre « le projet de l’agent, le projet de l’équipe et le projet de l’établissement ». Le manager de proximité veille également à ce que la communication entre agents et direction fonctionne. Il contribue à la « cohésion de l’équipe pour favoriser un fonctionnement dans un cadre non conflictuel. Leur proximité est un atout qui permet de relier positivement leur équipe à la direction. » Il a la charge de l’évaluation professionnelle annuelle.
Pour ce travail, le manager de proximité touche une prime de 90h en fin d’année après service effectué.
Pour résumer, les « managers de proximité » sont des collègues enseignants, jouissant du même statut que les autres, mais chargés de les encadrer, de les évaluer et d’assurer le lien avec une direction éloignée. Ils la déchargent en tout cas du travail d’évaluation.

* Autre innovation, celle de « responsable d’atelier » mise en place à l’ESAD d’Orléans. La fiche de poste de ces responsables d’ateliers, jusqu’alors rétribués selon la grille des animateurs de centres aérés, est un mélange des fonctions pédagogiques des Assistants et des responsabilités techniques des techniciens et techniciens spécialisés. Selon cette fiche, le « responsable d’atelier » « assiste pédagogiquement l’enseignant responsable du pôle/ou du projet », « participe à l’organisation et au montage des travaux d’étudiants dans le cadre des bilans, accrochages, diplômes, etc… ». Mais il doit également « assurer la maintenance des ateliers, des outils et des machines », veiller « à l’état des stocks en consommables, encres, papiers, etc… », etc. Le tout payé au plus bas.
L’un de ces responsables d’atelier a préféré ne pas reprendre le CDD à temps partiel qui lui était proposé cette année.

* À l’EESAB (Brest, Lorient, Quimper, Rennes), qui a connu une nette réduction de la précarité, le livret de l’Etudiant mentionne au sein de l’équipe pédagogique un enseignant atypique : Conservateur au Musée des Beaux-Arts, il délivre un enseignement d’histoire de l’art à titre gracieux, sur ses heures de travail au Musée. Simultanément, le poste d′un enseignant de Brest parti en retraite n′a pas été pourvu et c′est un « artiste intervenant » sur le seul second semestre qui s′y substitue, « à titre d′expérimentation ». Quimper bénéficie toujours d′une assistante rétribuée comme animatrice.

* À l’ÉSAM Caen/Cherbourg, le glissement des missions des différentes catégories de personnel brouille les spécificités des cadres d’emploi. Les assistants d’enseignement artistique assurent des missions équivalentes à celles des professeurs d’enseignement artistique. Ils assurent les cours, les ateliers dont ils préparent les contenus, en assurent seuls les évaluations, coordonnent les options, accompagnent les étudiants aux diplômes Bac+3 et Bac+5 et suivent des mémoires. Ce sont donc des professeurs d’enseignement artistique à part entière, avec des parcours professionnels similaires et des niveaux de diplômes équivalents, mais qui travaillent plus (20h hebdomadaire et non pas 16h) et sont payés moins. Par ailleurs, il est demandé aux techniciens en charge des ateliers techniques d’assurer des heures de formation, donc des missions pédagogiques, ce qui les fait glisser vers des missions propres aux assistants d’enseignement, sans en avoir les horaires (44h/semaine au lieu de 20h) ni évidemment les mêmes grilles de rémunération. Il a même été récemment précisé que les techniciens pouvaient assurer les missions de recherche (ouvertes à n’importe quelle catégorie de personnel). Enfin, il est imposé à des professeurs d’enseignement artistique d’assurer un ratio horaire d’enseignement, théoriquement réservé en totalité à la formation des étudiants conduisant à des diplômes nationaux, à des élèves de la classe préparatoire sur le site de Cherbourg.

Ces exemples prouvent qu’en dépit des corporatismes qui trop souvent freinent la modernisation du service public, les écoles supérieures territoriales d’art n’hésitent pas à inventer de nouvelles activités, de nouvelles missions, de nouvelles formes d’émulation et (presque) de nouveaux statuts pour accéder à la modernité.

Alain Bourges, pour le Snéad-CGT

PS : Toujours pas de direction à Avignon ni à Toulouse.

ESAD Orléans, une rentrée compliquée

Position de l’ensemble des syndicats au sujet de l’ouverture d’une classe préparatoire à l’ESAD d’Orléans :

 

inter Orléans 1Inter Esad Orélans 2

Compte-rendu syndical du Comité technique :

 

École Supérieure d’Art et de Design (ESAD)

  • Modalités d’ouverture d’une classe préparatoire (vote)

Il s’agit d’une classe préparatoire généraliste pour bacheliers souhaitant travailler dans les domaines artistiques. Les étudiants auront une préparation généraliste et seront orientés vers les différents métiers et préparés aux concours d’entrée dans les écoles et formations (architecture, design, BTS…).

Les élèves auront le statut étudiant avec accès au CROUS, car l’ESAD a le statut d’établissement de l’enseignement supérieur. Les bourses ne seront accessibles qu’après la validation de la première année d’enseignement.

L’ouverture se ferait avec une vingtaine d’étudiants (15 demandes actuellement) et la première année sera progressivement portée à une cinquantaine.

Intervention de BRUNO, au nom des 4 syndicats :

Malgré tout l’intérêt que représente l’ouverture d’une classe de préparatoire à l’ESAD, les organisations syndicales voteront contre cette « proposition ».

En effet, les syndicats tiennent à vous faire part de leur désapprobation quant à l’élargissement des activités de l’ESAD dans les conditions actuelles.

À de nombreuses reprises, la sonnette d’alarme a été tirée concernant les relations et le management à l’ESAD. Au sein des instances paritaires, cette gestion des personnels a été maintes fois décriée et signalée avec demandes d’intervention.

Combien faudra-t-il de remarques, plaintes, témoignages et déplacements d’agents aux syndicats, aux Ressources Humaines, au cabinet médical pour que le problème d’encadrement des personnels et des enseignants de cet établissement soit pris en compte ?

Les syndicats ont demandé une enquête CHSCT. Une enquête administrative a été validée (mais pas encore mise en œuvre)… Ce n’est pas la même chose. Si la volonté est affichée, la portée en est différente et ne se déroule pas de façon identique.

Rien n’évolue alors que les relations humaines et le cabinet médical ont déjà été saisis à plusieurs reprises pour faire évoluer cette situation. Rien n’est visible ou palpable sur le terrain depuis, et ce malgré la validation de cette enquête.

C’est pourquoi les syndicats voteront contre le projet présenté ce jour et ceux à venir concernant l’ESAD si l’enquête administrative n’est pas modifiée en véritable enquête CHS-CT, avec pour objectif de résoudre définitivement ce problème de management.

Il serait peut-être aussi nécessaire de revoir le règlement intérieur de l’école.

A cette déclaration, nos deux syndicats ont également d’autres remarques à ajouter :

– La question des locaux et de leur entretien n’est pas claire. La succession de phases transitoires interroge. Pour cette année les cours se feraient dans des locaux qui étaient déjà mis à disposition de l’ESAD auparavant, avec un surcroît de travail pour l’équipe d’entretien. Ce qui risque d’être encore plus vrai lorsque l’école disposera d’une véritable annexe. Il se dit également que des locaux du Lab’O seraient mis à disposition de l’ESAD, pour lesquels l’entretien n’apparaît pas non plus.
Toujours concernant le Lab’O, il serait question d’un transfert de certaines classes sur ce site annoncé sans concertation au préalable à l’équipe pédagogique… Une fois de plus.

– Lors de la préparation du CT, il a été dit que l’ESAD serait rattaché à la Métropole. Les personnels ne sont pas informés du tout de ce projet.

-Le recrutement du responsable pédagogique pour la classe prépa a pris du retard suite au désistement du premier lauréat. La nouvelle personne recrutée en urgence arriverait début septembre et ne serait pas formée. Le travail administratif de rentrée (3e commission d’admission notamment) risque donc de fait d’être reporté sur d’autres personnels (secrétaires pédagogiques ?)

– Les étudiants auront-ils un véritable statut d’étudiant avec accès au CROUS, aux restaurants et logements universitaires, la sécurité sociale étudiante ? Sachant qu’ils n’auraient éventuellement accès aux bourses qu’après validation au bout d’un an de la classe de prépa.

– Madame SAUVEGRAIN (1ère adjointe au maire d’Orléans et présidente du Conseil d’administration de l’ESAD) avait déclaré que la classe ouvrirait sous conditions d’avoir trouvé le financement extérieur. A part le poste de responsable pédagogique, il s’agit surtout d’un redéploiement de personnel. Quels nouveaux financements sont apportés ?

En complément de ces remarques, il reste pour les syndicats le problème de statut des responsables d’ateliers qui pourrait s’apparenter à celui de technicien territorial de cat B.
Ils sont actuellement en CDD et pourraient être potentiellement CDI-sés.
S’il est bien mentionné sur leurs fiches de paie qu’ils sont responsables d’ateliers, cela ne correspond à aucun grade existant dans la fonction publique. Ce qui fait que ces agents ne peuvent pas bénéficier de la rémunération et de l’avancement auxquels ils pourraient prétendre. Les syndicats CFDT et CGT demandent que leur soit attribué un grade correspondant à leur fonction et une réalité statutaire dans la fonction publique.

La directrice de l’ESAD répond que les élèves de la classe préparatoire auront bien le statut d’étudiant car l’IAV a le statut d’enseignement supérieur, mais les étudiants ne pourront pas prétendre aux bourses avant que la validation de l’enseignement se fasse après un an de fonctionnement.

Les locaux posent un vrai problème de place et le Lab’O avait mis à disposition de l’ESAD un local de 86 m² l’année passée. Cette année, le Lab’O a proposé fin juin une surface de 186 m².

Les 3 responsables d’atelier qui ne sont pas en CDI ne peuvent pas être titularisés. Ces situations sont complexes, ils ne sont pas à plein temps et ne souhaitent pas l’être car ils ont des travaux personnels qui leur tiennent à coeur.

Madame SAUVEGRAIN indique que le management « est compliqué à l’ESAD » mais qu’une réunion de travail a eu lieu en juin dernier avec la directrice des Relations Humaines et que la situation devrait s’améliorer. La Directrice de l’ESAD précise qu’un gros travail avait été fait à l’ESAD pour les validations et que maintenant elle aurait plus de temps à consacrer à l’équipe pour un travail en commun. Une réunion est justement prévue après celle-ci et que « c’est avec l’équipe que cela va se passer ».

Madame SAUVEGRAIN propose des réunions avec la Directrice de l’ESAD, les syndicats, les Relations Humaines… Une présentation des études et débouchés de l’ESAD… La Directrice affirme être dans la concertation, toujours prête à discuter.

Bruno SAGHAAR demande des réponses en ce qui concerne l’enquête du CHSCT et le passage de l’ESAD en Métropole.

Madame SAUVEGRAIN répond qu’elle se renseignera sur la différence entre une enquête CHS CT et une enquête administrative et les syndicats auront une réponse écrite. Elle ajoute que l’ESAD sera bien transférée à la Métrople, le comment et le quand restent à définir.

Vote contre : unanimité

  • Actualisation du tableau des effectifs (vote)

L’effectif passerait de 51 à 52 agents, (création du poste de référent pédagogique) sans compter les 2 personnes en service civique qui seraient recrutées pour 8 mois. Une prestation de 107,58 € leur serait versée mensuellement par l’ESAD.

Comme annoncé, les 4 syndicats votent contre ce dossier, sans se prononcer sur le fond. Madame SAUVEGRAIN se dit surprise du vote car c’est bien la première fois que les syndicats se prononcent contre une création de poste.

Karen lui répond que c’est une position de principe, comme annoncé dans la déclaration précédente. Qu’il y a eu maintes alertes et que nous nous ne savons plus comment faire pour remédier à cette situation.

Vote contre : unanimité

Assemblée Générale annuelle du Snéad

Assemblée Générale annuelle du Snéad

L’assemblée Générale du Snéad-CGT se tiendra le 4 juillet à partir de 10 heures au siège de la CGT, à Montreuil, 263 rue de Paris. Métro : Porte de Montreuil.